Dr. Roland Niederman (foto), medic internist la Geneva, a publicat recent o broşură intitulată „Sănătatea nu este o marfă“, o incitantă dezbatere despre situaţia medicinei liberale în lumea contemporană, din care am extras câteva pasaje pe care, cu acordul domniei, sale le prezentăm în continuare.
I. BIOLOGIE
La science nous apprend l’âge de l’univers et de notre système solaire et elle attribue à notre planète environ 5 milliards d’années[1] et à la vie plus de 3.8 milliards d’années. Suivirent les évolutions complexes conduisant à notre ENVIRONNEMENT actuel.
Les atomes composant notre corps datent de milliards d’années tout comme notre ADN[2], nos ancêtres – des bactéries jusqu’aux mammifères – connurent les évolutions complexes qui ont conduit à notre intérieur moléculaire, cellulaire, organique, fonctionnel, à notre corps et sa SANTÉ.
Environnement et santé: même évolution, même durée, mêmes lois.
COMPOSANTES DE LA SANTÉ
Facteurs influençant la santé humaine[3]:
Il n’y a probablement rien de plus collectif au monde que la santé humaine: ses atomes sont vieux comme la planète, son code ADN est vieux comme la vie dont l’évolution a formé ses gènes, ses organelles, ses cellules, ses organes et ses fonctions.
Et les paroles qui expriment au médecin la souffrance font partie des langues maternelles ayant passé comme une chaîne interminable d’une génération à l’autre depuis la nuit des temps jusqu’aux cultures actuelles, summum du collectif.
Et les conditions socio-économiques, d’habitat, de culture, aujourd’hui largement prépondérantes par rapport à l’environnement naturel, sont, elles aussi, oeuvres collectives.
HOLD UP SUR LA SANTÉ[4]
La santé et l’humain sont un, inséparable, inaliénable, base de tout.
Intervint la rupture radicale de cette unité: les assureurs se déclarent eux-mêmes «santésuisse», les hôpitaux devinrent «lieu de santé», les cabinets de groupe «centre de santé» ou «maison de santé»: La santé devint terme et étiquette du marketing, au service des affaires, de l’argent.
On a beau appeler des affaires et de l’argent «santé», cela ne modifie en rien l’essence même de la santé, son histoire, son entité biologique, sa complexité, son être appartenant à un autre ordre.
NON-RESPECT DE LA LOGIQUE BIOLOGIQUE
Les facteurs influençant la santé sont nombreux. Les soins en sont le plus petit.
Contrairement aux connaissances sur les facteurs de santé, le système de santé actuel attribue en moyenne 98% des dépenses aux soins, le plus petit des facteurs avec ses 10 -15% selon le graphique.
Or, les soins c’est avant tout de la réparation.
Par conséquent, le nom de la principale organisation faîtière des assurances maladie devrait être «réparateursuisse»[5].
Son concurrent, né en 2013, l’annonce tout cru: «Curafutura» : l’avenir est dans les soins, la réparation.
En Suisse, il existe une caisse qui respecte la biologie, qui le dit et le fait: «La SUVA (Caisse nationale d’accident CNA) est plus qu’une assurance, elle regroupe la prévention, les soins et la réadaptation»[6].
IMPOSER
«Nous sommes… capables de nous imposer dans le domaine de la santé», déclare «santésuisse»[7].
La santé des êtres humains fait partie du ‘domaine de la santé’. Parmi le million de réactions biochimiques qui se déroulent par seconde dans le corps, il y a par exemple le transfert de l’énergie dans les organelles, appelées mitochondries et situées dans les cent milliards de cellules du corps humain. Celui-ci utilise chez un coureur en action à chaque seconde 2’250’000’000’000’000 molécules d’oxygène par millilitre de mitochondries. La base de ce processus se trouve à l’intérieur de chaque cellule dans les gènes composés de 6,4 milliards de lettres, des groupes atomiques qui, imprimés, donneraient une rangée de livres longue d’environ cent mètres[8].
Face à la complexité de la santé humaine, qu’est-ce que les assureurs sont capables d’imposer? Eu égard à la réalité primaire de la biologie, la déclaration des assureurs «Nous sommes capables… de nous imposer dans le domaine de la santé» est grotesque, absurde.
Et pourtant, forts des 25 milliards de francs de primes payées obligatoirement par les assuré(e)s par an, ils comptent parmi les groupes qui influencent le plus le gouvernement, le parlement et les médias.
III. HIPPOCRATE
«Toutes les parties du corps qui remplissent une fonction sont saines, bien développées et vieillissent plus lentement si elles sont sollicitées avec mesure et exercées à des travaux dont on a l’habitude. Mais si elles ne sont pas utilisées et sont indolentes, elles tendent à devenir malades, se développent mal et vieillissent prématurément.»[9] Hippocrate
«Le médecin a pour mission de protéger la vie de l’être humain, de promouvoir et de maintenir sa santé, de soigner les maladies, d’apaiser les souffrances et d’assister les mourants jusqu’à leur dernière heure.»[10]
SERMENT DE GENÈVE I
En 1948, le Serment d’Hippocrate fut actualisé à Genève[11] et nommé Serment de Genève.
A Genève, lors des assemblées générales de l’Association des médecins de Genève AMG, ce Serment est lu à haute voix et les nouveaux membres l’approuvent en levant la main, condition pour devenir membre de l’AMG. Ses mots-valeurs: humanité, santé, être humain, médecin, secret médical, interdiction de la sélection.
Les mots-valeurs des assureurs, d’Alliance Santé et des politiciens dominants sont un autre monde: client(e)s, consommateur(trice)s, fournisseurs, sélection, concurrence. Ce monde affirme: c’est «la fin de la médecine classique», la fin de la médecine d’Hippocrate[12].
Est-ce que les médecins genevois cultivent le passé, s’accrochent-ils à leur médecine classique sans comprendre qu’elle est remplacée par la médecine-marché[13]? Lever la main pour un serment à la place de se soumettre à la main invisible du marché de la santé?
Les partisans du marché des assureurs et du marché de la santé doivent admettre le constat suivant: le Serment d’Hippocrate est vieux de 2400 ans et malgré son âge il a survécu non seulement au pouvoir de la Polis grecque, à l’Empire romain, à l’Eglise du Moyen Age, au féodalisme, au nationalisme, aux 500 ans du colonialisme et aux «Milles ans» du régime nazi et il n’y a aucune raison qu’il ne survivra pas au système du marché. Parce que sa base est la biologie milliardaire, dominante.
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…»
LA BIOLOGIE ET SON POUVOIR
Hippocrate est connu du Serment qu’on lui attribue. Cet héritage éthique vit dans le Serment de Genève et la déontologie des médecins suisses et leur organisation FMH.
Son autre contribution essentielle à la médecine, l’origine même de La Médecine, est la reconnaissance de la biologie, l’étude de ses lois et l’application des connaissances en faveur du bien-être des humains en général (Hygie) et des traitements des maladies (Panacée).
A son époque, le pouvoir politique et spirituel se trouvait dans les palais et les temples. Les paroles et sacres s’adressaient aux Dieux dans les cieux d’où l’on attendait le bien et craignait le mal. Hippocrate, cherchant à comprendre, se pencha vers le malade allongé sur sa clinae, d’où le nom clinique.
La même attitude se trouve chez Galien, à notre connaissance et tradition le deuxième grand médecin de l’antiquité. Galien tenta de comprendre en faisant un pas de plus, la dissection des animaux. Plus de mille ans plus tard, des médecins et des artistes renouèrent avec cette approche et brisèrent le tabou ancestral en étudiant, d’abord en cachette et ensuite en amphithéâtre, l’anatomie humaine.
Plus tard, au lieu de suivre les explications astrologiques ou éthniques (les Juifs «responsables» de la peste et d’autres épidémies), les médecins trouvèrent à travers le microscope les agents biologiques des infections. Et ainsi de suite jusqu’aux connaissances récentes de la génétique et de l’épigénétique, de la médecine moléculaire et des neurosciences.
La référence de la médecine hippocratique est la biologie et son pouvoir[14].
Par principe, cette orientation dérange la quête du pouvoir de ceux qui essaient de se soumettre la médecine. L’affirmation de «santésuisse» n’en est que confirmation actuelle : «Nous sommes … capables de nous imposer dans le domaine de la santé». Les assurés, patients et médecins se rappellent d’une de ses tentatives d’imposer son pouvoir avec l’article constitutionnel «Qualité et efficacité économique dans l’assurance-maladie», refusé massivement lors de la votation de juin 2008[15].
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…»
MALADIES NON TRANSMISSIBLES[16]
La principale confrontation entre la biologie, domaine de la médecine hippocratique, et le pouvoir de l’économie, du politique et des assureurs concerne aujourd’hui les maladies non transmissibles, représentant environ deux tiers des maladies, malades et coûts des pays développés.
Ces maladies sont devenues la première cause de mortalité. Elles sont pure production humaine.
L’OMS déclare: «Les efforts pour prévenir les maladies non-transmissibles se heurtent aux intérêts d’agents économiques puissants» ; «il s’agit d’une opposition formidable, parce que peu de gouvernements font prévaloir la santé sur les intérêts économiques» rappelant qu’aucun pays n’avait réussi à inverser l’épidémie d’obésité en raison de l’absence de volonté politique de s’attaquer aux dits intérêts. «Ces industries par contre attaquent devant les tribunaux des mesures introduites par les Gouvernements pour protéger la santé de leurs citoyens et font tout pour édulcorer voire éliminer les mesures de régulation ; la formulation des politiques de santé publique doit être protégée de l’interférence des intérêts privés ou commerciaux».
Produire, favoriser ou tolérer les maladies non transmissibles viole le droit fondamental «à la meilleure santé possible de l’être humain»*. Dans les 18 ans de prédominance des assureurs-maladie en Suisse, leur stratégie de «plus de marché», de «plus de concurrence» s’intègre davantage dans celle des marchés de ces «agents économiques puissants» et de leurs politiciens que dans celle revendiquée par l’OMS et une partie des médecins.
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…»
«L’exercice physique régulier, c’est la santé»[17]
HYGIÈNE DE VIE SELON FEDERER
Une particularité de la vie est l’adaptation. La médecine utilise le terme plasticité : les cellules, les organes, les fonctions, le corps ont la capacité de s’adapter vers le plus et vers le minus selon leur sollicitation. Cette plasticité est avant tout limitée par le programme génétique du vieillissement et de la mort et par des maladies et des accidents.
La carrière du tennisman Federer (foto) nous parle: la plasticité de son corps entier conditionne sa performance devenue réalité par son entraînement régulier et adapté.
En terme hippocratique: son hygiène de vie. Il s’est forgé sa carrière de longue haleine principalement par ses efforts. La base des réussites en biologie, donc aussi en matière de santé, ne provient ni de la consommation ni des marchés, mais de la sollicitation, du style de vie de la société et des individus (cf. les paroles d’Hippocrate citées au début de ce chapitre)[18].
Par conséquent, un système de santé qui dépense 98% pour les soins et 2% pour la protection de la santé, actuellement surtout face aux maladies non transmissibles, ne correspond ni à la biologie, ni à la médecine hippocratique, ni aux intérêts économiques des assuré(e)s.
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…
« Ils (les médecins) doivent lutter contre la dérive commerciale de la médecine «[19]
MÉDECINE LIBÉRALE MENACÉE[20]
Les caractéristiques de la médecine libérale sont l’éthique, sa déontologie et des règles internes à la médecine et/ou définies par la communauté. Ses autres piliers sont le secret médical, base de la confiance dans la relation entre le médecin et son patient, et l’approche axée sur la personne.
Radicalement différents sont les principes du marché qui n’admet pas ces contraintes, par exemple le secret médical. Ainsi les assureurs ont réussi à l’abolir dans la LAMal sous le Conseiller fédéral Burkhalter en décembre 2011[21]. Ils ont introduit des contrats secrets avec des médecins dans le ManagedCare, contrats qui touchent directement les patients mais que ceux-ci ne connaissent pas, et dans des établissements privés de plus en plus nombreux, les patients ignorent les investisseurs, les contrats, les bénéfices, et les assureurs n’ont jamais abandonné leur but, la liberté de contracter, qui est la liberté de l’assureur, pas celle du patient[22].
Les malades doivent poser la question aux prestataires de soins: votre acte sert-il ma santé ou la santé de votre entreprise ou investisseur? Le soupçon minera le capital le plus important de La médecine: la confiance, base élémentaire de la relation médecin-malade.
La politique du marché de la santé menace le fondement de la médecine occidentale.
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…»
«Le malade HIV, si le système est bien organisé et si la couverture de l’assurance est élevée, est un client incroyablement lucratif.»[23]
MÉDECINE-MARCHÉ
Le «malade lucratif» n’existe ni dans la biologie, ni dans le contrat social ni dans l’éthique hippocratique, il est pure invention du marché. Au médecin marchand et, en général, au marché de la santé, tout malade pose alors la question: suis-je lucratif? et si je ne le suis pas, comment allez-vous me soigner?
La médecine-marché est axée sur le profit, la fratrie des médecins est remplacée par la concurrence, la publicité vantera «les meilleurs médecins».[24]
Dans la médecine-marché, le médecin et les assureurs ont peu d’intérêts à la prévention, leur but se réduit à la meilleure gestion des soins lucratifs. Les assurés et les malades par contre ont un intérêt élémentaire à la prévention, mais ils sont exclus des décisions. Mettre fin à leur exclusion est urgente (Cf. page 12, féodal ou républicain).
Le but de la médecine hippocratique, du contrat social est l’autonomie. Celui du marché est la dépendance: lier, fidéliser le client.
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…»
QUALITÉ
La qualité en matière de santé ne peut que concerner tous les facteurs influençant la santé selon le graphique de la page biologie (page 5). La déontologie de la FMH énumère les différents domaines (cf. en haut de la page 29, Serment de Genève). Il est impossible de sélectionner uniquement les soins pour améliorer la qualité.
Les assureurs et une partie des médecins visent cette sélection pour mieux se positionner face aux concurrents. Le marché des assureurs véhicule la «qualité» des soins, mais ne s’occupe pas de qualité de la santé de la population, notamment de la réponse à donner aux principaux fauteurs des épidémies des maladies non transmissibles.
Dans ce contexte il faut mentionner le Managed Care occupant la discussion politique de la santé depuis plus de dix ans. Au lieu de développer le Managed Prevention surtout contre l’épidémie des maladies non transmissibles, les assureurs, les politiciens et des médecins s’occupent du marché des soins de ces maladies devenant de plus en plus lucratives. La déontologie de la FMH et le Serment d’Hippocrate sont clairs : d’abord la prévention, ensuite les soins, le care, la réparation ; impératif de qualité[25].
«…protéger la vie de l’être humain, promouvoir et maintenir sa santé, soigner…»
PHARMA ET CRISE SCIENTIFIQUE
La recherche médicale, elle aussi, est tombée en crise. Durant les dernières décennies, l’industrie pharmaceutique et les biotechnologies étaient censées apporter le progrès en médecine, ce qui est vrai jusqu’à un certain point. En s’appuyant sur de multiples études d‘envergure, les spécialistes les plus éminents de la médecine nord-américaine et européenne ont élaboré des lignes directives en matière de diagnostic et de traitement.
Cette dernière décennie révèle un système de sélection des études, jusqu’à 50% sont gardés secrètes, car défavorables au lancement des nouveautés sur le marché, le tout toléré ou porté par des médecins et des autorités politiques.*
«Au cours de ces dernières années, des doutes supplémentaires se sont encore accumulés: la majorité des recommandations d’auteurs… sont bel et bien intéressées. Des intérêts financiers tangibles sont bien trop souvent en jeu: il en va de marchés potentiels pour des produits diagnostiques et thérapeutiques»[26].
Le marché est co-responsable de la crise des sciences médicales. Il a influencé la sélection des études et ainsi il fait vaciller un pilier de la médecine actuelle, car personne n’est en mesure d’évaluer l’importance de la fraude.[27]
Les revendications des médecins sont: publier toutes les études, surveillance par des instances publiques, transparence des liens. Dans ce domaine aussi: après les déceptions du marché, appel au public.
ENVIRONNEMENT ET SANTÉ : ÉGAUX
Environnement: cadre, condition, source, joie de vivre y inclus de l’espèce humaine, dominant, ami plus qu’ennemi, sujet.
Santé: n’est-elle pas du même ordre? Cadre, condition, source, joie de vivre, dominante, amie plus qu’ennemie, sujet?
L’environnement n’est pas une marchandise (le soleil vaut combien? il appartient à qui? et l’air que nous respirons 16 fois par minute?).
Dans le domaine de la santé, il en résulte les mêmes approches et revendications: respect, protection et promotion avant tout. Tâche de la communauté des humains.
Depuis Hiroshima l’humanité connaît son pouvoir sur l’environnement, et l’impact des activités humaines sur l’environnement est globalement débattu.
Quant à la santé, les maladies non transmissibles représentent aujourd’hui le défi majeur, elles aussi sont le résultat du pouvoir humain accru. Les constats et les revendications de l’OMS et d’une partie des médecins sont connus[28]. La santé de la population, sa protection doit être privilégiée par rapport à la liberté du marché. La réponse de la politique, de l’économie, des assurances et d’une partie des médecins est le contraire.
Un système de santé digne de ce nom se mesure à ce défi: est-il, comme les assureurs actuels, du côté des plus grands producteurs des épidémies ou du côté de leurs victimes? La tâche est d’apprendre à considérer la santé au même titre que l’environnement. Ce ne sont pas des marchandises.
IV CONCLUSIONS
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A argent public, gestion publique, transparente.
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Le marché des assureurs est incompatible avec la transparence indispensable à toute assurance sociale.
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Reconnaître le droit humain à «la meilleure santé possible».
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Seule la communauté peut garantir ce droit fondamental, le marché, y inclus celui de la santé, ne le peut pas.
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La prévention avant les soins, la promotion de la santé avant la réparation.
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L’épidémie des maladies non transmissibles nécessite une réponse de santé publique, un système de santé axé sur les soins est insuffisant.
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La liberté de l’être humain moyennant sa meilleure santé possible prévaut sur la liberté du marché.
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Refus catégorique de la visée politique selon laquelle la maladie est plus profitable à l’économie que la personne en santé.
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Reconnaître la médecine hippocratique comme rempart contre la médecine-marché et ses dérives.
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Accepter la Caisse publique, c’est abolir le régime d’exclusion des assuré(e)s et des malades, car:
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La force du système de santé de base repose sur la participation des premiers concernés en parole, droits et responsabilités par rapport à leur santé.
Annexes 1 et 2:
1: Lancet: „Profits and pandemics: prevention of harmful effects of tobacco, alcohol, and ultra-processed food and drink industries“
Prof Rob Moodie MBBS a, David Stuckler PhD b, Carlos Monteiro PhD c, Nick Sheron d, Bruce Neal PhD e, Thaksaphon Thamarangsi PhD f, Paul Lincoln BSc g, Sally Casswell PhD h, on behalf of The Lancet NCD Action Group
Summary
The 2011 UN high-level meeting on non-communicable diseases (NCDs) called for multisectoral action including with the private sector and industry. However, through the sale and promotion of tobacco, alcohol, and ultra-processed food and drink (unhealthy commodities), transnational corporations are major drivers of global epidemics of NCDs. What role then should these industries have in NCD prevention and control? We emphasize the rise in sales of these unhealthy commodities in low-income and middle-income countries, and consider the common strategies that the transnational corporations use to undermine NCD prevention and control. We assess the effectiveness of self-regulation, public-private partnerships, and public regulation models of interaction with these industries and conclude that unhealthy commodity industries should have no role in the formation of national or international NCD policy. Despite the common reliance on industry self-regulation and public-private partnerships, there is no evidence of their effectiveness or safety. Public regulation and market intervention are the only evidence-based mechanism to prevent harm caused by the unhealthy commodity industries.“ The Lancet, Early Online Publication. 12 February 2013.
2: OMS: 2a) Communiqué de l’OMS 10.06.2013:
Alors que les maladies non-transmissibles sont devenues la première cause de mortalité - devant les maladies infectieuses -, les efforts de promotion pour une bonne santé font face à des obstacles de taille, de la part notamment des grandes industries.
„Alors que l’amélioration des conditions de vie conduisait à l’éradication des maladies, c’est aujourd’hui le progrès socio-économique qui favorise l’augmentation des maladies non-transmissibles“, a déclaré lundi le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, en ouverture de la 8ième Conférence internationale pour la promotion de la santé qui se tient à Helsinki, en Finlande.
„Faire en sorte que les gens adoptent des modes de vie sains revient à affronter de réelles forces d’opposition“, a-t-elle poursuivi, alors que la croissance économique, la modernisation et l’urbanisation sont propices au développement de modes de vie déséquilibrés.
„Les efforts pour prévenir les maladies non-transmissibles se heurtent aux intérêts d’agentséconomiques puissants“, a asséné Mme Chan, qui a indiqué qu’il s’agissait là, selon elle, d’un des plus grands défis dans le domaine de la promotion de la santé.
„Il ne s’agit plus de la seule industrie du tabac, mais de l’industrie agroalimentaire, de l’industrie des boissons gazeuses sucrées, de l’industrie des boissons alcoolisées, qui, toutes, cherchent à se prémunir contre les tentatives de régulation par des techniques éprouvées“, a affirmé le Directeur général.
Parmi ces techniques, Mme Chan a cité le recours à des lobbies, la formulation de promesse d’auto-régulation, les pours uites en justice et le financement d’études afin“ de discréditer les éléments de preuve et de semer la confusion dans les esprits“.
Elle a également mentionné les dons faits à des causes permettant de soigner la respectabilité de ces industries auprès du grand public et des responsables politiques ou bien encore les tentatives visant à assimiler les actions des Gouvernements en matière de santé à des immixtions dans la vie privée.
„Il s’agit d’une opposition formidable, parce que peu de gouvernements font prévaloir la santé sur lesintérêts économiques“, at-elle poursuivi, rappelant qu’aucun pays n’avait réussi à inverser l’épidémied’obésité, en raison de l’absence de volonté politique de s’attaquer auxdits intérêts.
Mme Chan a ensuite pointé deux tendances préoccupantes, la première, „dangereuse“ selon elle, étant l’attaque devant les tribunaux des mesures introduites par les Gouvernements pour protéger la santé de leurs citoyens.
La seconde tendance recouvre les efforts des industries afin d’influencer les politiques de santé publique ayant une incidence sur leurs produits. „Lorsque les industries ont leur mot à dire lors de la prise de décision, soyez assurés que les mesures de régulation les plus efficaces seront édulcorées, voire même éliminées“, a lancé le Directeur général aux participants, en parlant d’une tendance „avérée et dangereuse“.
„La formulation des politiques de santé publique doit être protégée de l’interférence des intérêts privés ou commerciaux“, a conclu Mme Chan.
2b) Charte d’Ottawa: „La Charte d’Ottawa, adoptée sous les auspices de l’OMS, document pionnier en 1986, soulignait l’importance de l’action collective: „La promotion de la santé va bien au-delà des soins. Elle inscrit la santé à l’ordre du jour des responsables politiques des divers secteurs en les éclairant sur les conséquences que leurs décisions peuvent avoir sur la santé“ „La santé publique, ça marche!“ de Jean Martin, BMS 2013 ;94 :5 page 198.
2c) Principes de la Constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (RS 0.810.1) OMS : „La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale“.
Commentaire RN: Ni le marché des assureurs ni le plan „Santé 2020“ du Conseil fédéral ne remplissent les recommandations de l’OMS et les revendications d’une partie des organisations des patients et des médecins; ni l’un ni l’autre ne reconnaît ce droit humain; et leur politique de santé n’intègre pas les „60% de facteurs „externes“…comme la sécurité sociale, la situation professionnelle… l’environnement, les transports... et le logement“ (Santé2020 page 7).
Annexe 4: SERMENT DE GENEVE
„AU MOMENT D’ETRE ADMIS COMME MEMBRE DE LA PROFESSION MEDICALE: JE PRENDS L’ENGAGEMENT SOLENNEL de consacrer ma vie au service de l’humanité; JE TEMOIGNERAI à mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus; J’EXERCERAI ma profession avec conscience et dignité; JE CONSIDERERAI la santé de mon patient comme mon premier souci; JE RESPECTERAI les secrets qui me seront confiés, même après la mort du patient; JE MAINTIENDRAI, dans toute la mesure de mes moyens, l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale; MES COLLEGUES seront mes soeurs et mes frères JE NE PERMETTRAI PAS que des considérations d’âge, de maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de sexe, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’inclination sexuelle, de statut social ou tout autre critère s’interposent entre mon devoir et mon patient; JE GARDERAI le respect absolu de la vie humaine; JE N’UTILISERAI PAS mes connaissances médicales pour enfreindre les droits de l’homme et les libertés civiques, même sous la menace; JE FAIS CES PROMESSES solennellement, librement et sur l’honneur.“
Annexe 5: SERMENT D’HIPPOCRATE
5A: „Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai selon mes forces et ma capacité, le serment et l’engagement suivants:…“
Annexe 6: DEONTOLOGIE de la FMH: Federatio medicorum helveticorum
Art. 2 Le médecin a pour mission de protéger la vie de l’être humain, de promouvoir et de maintenir sa santé, de soigner les maladies, d’apaiser les souffrances et d’assister les mourants jusqu’à leur dernière heure.
Art. 4 Tout traitement médical est entrepris dans le respect de la dignité humaine, en tenant compte de la personnalité du patient, de sa volonté et de ses droits.
Dans l’exercice de sa profession, le médecin n’exploite pas un éventuel état de dépendance du patient, il lui est tout particulièrement interdit d’abuser de son autorité sur lui, tant sur le plan émotionnel ou sexuel que matériel. Le médecin traite tous ses patients avec la même diligence, en dehors de toute considération de personne. La position sociale du patient, ses convictions religieuses ou politiques, son appartenance ethnique et sa situation économique ne jouent aucun rôle pour le médecin.
Commentaire RN : Cette déclaration se situe à l’opposé du marché de la santé avec sa sélection, ses clients et consommateurs, ses „malades lucratifs“ ou „rentables“, ses contrats secrets pour maximiser les profits, etc. : deux mondes-deux paradigmes. Les assuré(e)s et patient(e)s doivent avoir le droit démocratique de choisir entre l’éthique hippocratique et celle du marché sur laquelle s‘appuient leurs assureurs. Seule une caisse publique, démocratique, le rend possible.
Et aucune négociation tarifaire ne peut se dérouler en dehors de l’une ou de l’autre éthique.
Annexe 9: SUVA
La SUVA est gérée par les partenaires sociaux. La composition équilibrée de son conseil d’administration, constitué de représentants des employeurs, des travailleurs et de la Confédération, permet des solutions consensuelles et pragmatiques…“ Le modèle SUVA sur son site internet.
Commentaire RN : On peut prétendre que les deux secteurs, accident – maladie sont incomparables ; on doit cependant reconnaître quelques faits: Cette assurance existe depuis 96 ans, elle respecte le principe de la concurrence, elle ne traîne pas les scandales et autres méfaits propres aux assureurs-maladies, elle est estimée dans la population et la société et elle a su garder la confiance des principaux acteurs, ce qui n’est plus le cas des assureurs-maladie. De plus, depuis 7 ans consécutifs, la SUVA réduit ses primes, pourtant dans le même contexte médical et sociétal. Mais elle fait de la prévention, inintéressant pour le marché de la santé.
Annexe 11: „MARCHANDISE SANTE – LA FIN DE LA MEDECINE CLASSIQUE“
«Ware Gesundheit: Das Ende der klassischen Medizin». Paul U. Unschuld, professeur au Dept. of Behavioral Sciences, School of Hygiene and Public Health, Johns Hopkins University, Baltimore, USA (université de renommée internationale en matière de santé publique). Le professeur et Conseiller aux Etats et une des locomotives PLR contre la Caisse publique a fait un doctorat en Public Health à cette université. Est-ce qu’il partage le changement de paradigme exprimé dans ce texte que la santé de la population n’est plus le but de la politique de santé, car subsidiaire à l’économie? «Der HIV-Patient ist natürlich, wenn es gut organisiert wird, und es gibt einen hohen Deckungsgrad, ein unglaublich lukrativer Kunde. Das muss man sich mal überlegen, d.h., dieses Umdenken, das wird eine Zeit lang brauchen», Seite 68 - «Ich behaupte sogar, dass Medizin im Wesentlichen ein Konsumgut ist…», S 92 – «Universitäten fordern ihre Studenten auf, statt von Patienten von Kunden zu sprechen», S 93 – «Gesundheitswirtschaft statt Staatsmedizin» – «Wachstumsmotor Gesundheit», S 92.
Annexe 13: Sciences
„L’incandescent“ Michel Serres, Editions Le Pommier, 2003: „Un million de réactions biochimiques par seconde“.
„Symmorphosis“, E.R. Weibel, Verlag…, 1990: „2’250’000’000’000’000 molécules O2/ml de mitochondries“.
„Die tragische Substanz“ (La substance tragique), Gottfried Schatz, NZZ 7.11.12: „Rangée de livres de 100 m“.Cf. aussi du même auteur : „Schöpfer Zufall“ (Le hasard comme créateur), NZZ 17.02.2011, p. 57, et „Jenseits der Gene. Essays über unser Wesen, unsere Welt und unsere Träume“, Gottfried Schatz. Verlag NZZ Zurich, 3e ed, 2011, chapitre „Fremde in mir“ (Des étrangers en moi), page 30.
Annexe 14: „Facteurs d’influence
sur la santé“
Selon le Prof. François van der Linde. Spectra 58, 2006. Dans sa „Politique de la santé : les priorités du Conseil fédéral, Santé 2020“, le Conseil fédéral le dit ainsi: „…l’état de santé de la population suisse dépend à 60% de facteurs externes à la politique de la santé, comme l’éducation, la sécurité sociale, la situation professionnelle et le revenu, l’environnement ou encore la situation en matière de transports et de logement…“ (p. 7).
Annexe 19: Sciences médicales
„… La culture du secret régnant dans la recherche scientifique et pratiquée durant ces dernières décennies par la pharma est probablement responsable de dizaines de milliers de morts“ dans: „La culture du secret dans la médecine. Publier rarement les résultats négatifs“. NZZ 19.5.2010.
„Le chercheur essaie toujours de présenter les résultats sous une lumière un peu meilleure, car en fait il veut publier“, dans: „Tamiflu : Efficacité peu claire“, NZZ du 23.12.2009.
„Bestechungsvorwürfe gegen Novartis in China“ NZZ 16.08.2013.
„Les entreprises pharmaceutiques … ont le devoir de publier les indemnisations convenues“, dans: „Nouvelles règles de comportement pour les entreprises pharmaceutiques – et leurs répercussions pour le corps médical“ BMS 2014;95:7:239-40.
[1] Annexe 13: Sciences
[2] Acide-DesoxyriboNucléique = molécule support de l’information génétique héréditaire.
[3] Annexe 14: „Facteurs d’influence sur la santé“
[4] Hold up, c’est le terme utilisé par les journaux romands au moment où l’affaire des presque 2 milliards de francs de primes trop payées est devenue publique. Les autres mots étaient : vol, escroquerie, spoliation.
Il semble que le hold up du terme „santé“ par le monde de l’assurance n’ait provoqué ni protestations ni irritations, et ceci ni parmi les patient(e)s et leurs organisations, ni parmi les médecins et autres scientifiques et leurs associations.
[5] Etant donné que „Alliance santé“ et „Forum santé“ défendent la même priorité, le nom „Alliance réparation“, respectivement „Forum réparation de la santé“ serait adéquat.
[6] La Caisse nationale d’assurance CNA fut fondée en 1918 et est soumise à la même Constitution fédérale et un cadre juridique comparable à celui des assureurs-maladie; elle est gérée par les partenaires sociaux. La composition équilibrée de son conseil d’administration … permet des solutions consensuelles et pragmatiques“ cf. annexe 9
[7] „SantéSuisse: Sur nous – principes directeurs“, www.santesuisse.ch
[8] Annexe 13: Sciences
[9] Tiré du livre „Prévention cardio-vasculaire à l’usage du praticien“ (page 35) de Cédric Vuille, François Mach. Editions Médecine &Hygiène 2009.
[10] Art. 2 de la Déontologie de la FMH, cf. aussi annexe 6.
[11] cf. annexe 4.
[12] „Marchandise santé, la fin de la médecine classique“, cf. annexe 11.
[13] „… la médecine-marché fait face à un avenir radieux. Mais l’autre médecine - qui peut dire si elle survivra ?“, dans: „Le futur trop peu incertain de la médecine“ Bertrand Kiefer, Rev Med Suisse, 2013 ; 9 :1704.
[14] „Que la médecine existe aussi à la manière d’un pouvoir séparé s’avère tout aussI essentiel au jeu démocratique….les médecins refusent de sacrifier le juste à l’utile…“, dans : „Migration et prévention : éviter les gros maux“, Bertrand Kiefer, Rev Med Suisse 2013 ;9:744. – Cf. annexe 5A
[15] „Non au diktat des Caisses (maladies)“ entre autres: Bulletin des Médecins Suisses 2008 ;89 :12-13
[16] Annexes 1 et 2, dont le texte de l’OMS qui a son siège à Genève.
„Les maladies non transmissibles comme le diabète, le cancer, les maladies cardio-vasculaires ou pulmonaires chroniques représentent 77% de toutes les maladies des 53 pays de la région OMS de l’Europe et provoquent 86% de tous les décès“. „Assurer des systèmes de santé sans crise et payables à long terme dépend de la réduction de l’épidémie globale des maladies non transmissibles“ Martin McKee de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, BMS 2013 ;94 : 46, page 1760.
[17] Fondation suisse de cardiologie, brochure „Un coeur en bonne santé“, page 9
[18] Tout un chacun lui est semblable, si l’on comprend le principe sollicitation de façon large: il inclut tout effort : douche, brossage des dents, jardinage, promenade, aller au travail à pied ou en vélo, danses et autres rencontres physiques et sociales, etc.
[19] „De la responsabilité civique des médecins formateurs d’enseigner une médecine efficiente“ J.-P. Guyot, Ph. Pasche. Rev Med Suisse 2013;9:1755-56. L’auteur affirme: „enseigner une médecine lucrative est une dérive“.
[20] „Professions libérales en Suisse“ Rapport du Conseil fédéral établi en réponse au postulat Cina du 19 décembre 2003 no 03.3663 (surtout pages 17 et 25).
[21] „Cette loi signe la fin pure et simple du secret médical“ Bertrand Kiefer, Rev Med Suisse 2012 ; 8 :144. Les révélations de Snowden lui ont donné définitivement raison.
[22] „Vers une mise sous tutelle privée du système de santé?“ P.-A. Schneider. Le Temps du 02.04.2008.
[23] „Marchandise santé - la fin de la médecine classique“ („Ware Gesundheit – Das Ende der klassischen Medizin“), Paul U. Unschuld, Verlag C.H.Beck, 2011, page 68.
[24] „On voit des centres formateurs s’inscrire sur des plateformes de communication internationale promouvant les meilleurs médecins, …Mais les meilleurs médecins sur la base de quoi ? Rien d’autre qu’une autopromotion mais, et surtout, de très gros frais d’inscription à une société de marketing qui n’a pour seul but que celui de se remplir les poches !“
„…les médecins doivent résister aux pressions des administrateurs de leur institution…“ J.-P. Guyot, Ph. Pasche, Rev Med Suisse 2013 ;9 :1755-56.
[25] Epidémie: Aux Etats-Unis, un tiers de la population est obèse et, selon les médecins américains, l’obésité est une maladie. Une conséquence du changement de paradigme (cf. page 11) est la prise en charge des épidémies des maladies non transmissibles: à la place de mesures sociétales, la médecine-marché soigne les épidémies par un traitement individuel, probablement plus lucratif. N’est-ce pas cynique et voué à l’échec car ni adéquat, ni efficace ni économique?
[26] - „Le grand bazar des études cliniques“. Bertrand Kiefer. Rev Med Suisse 2012;8:392
- „Trouble dans la recherche clinique“ Bertrand Kiefer. Rev Med Suisse 2013;9:2312
- „Verschweigen, fälschen und erfinden, bis die Daten stimmen“ F. Witte, BMS 2013;94:41
[27] Les nouvelles guidelines: mindlines! de Stefan Neuner-Jehle. PrimaryCare 2014;14: n°1, Annexe 19.
[28] „Profits and pandemics: prevention of harmful effects of tobacco, alcohol, and ultra-processed food and drink industries“ The Lancet, Early Online Publication. 12 February 2013. Annexe 1.
„Maladies chroniques: le politique doit s’engager !“ I.Hagon-Traub, P. Schaller, J. Philippe, J. Ruiz. Rev Med Suisse 2013;9: 1179-80.